Pour favoriser l’utilisation des données d’I.G.C.S. il faut être en mesure d’identifier les utilisateurs de connaître leurs besoins de susciter leur intérêt pour les données sols. Un premier état des lieux de l’utilisation des données I.G.C.S. en France avait été réalisé en 2004 sur 92 études. Un deuxième inventaire réalisé en 2006 a permis de recenser 250 études. L’analyse de ce deuxième inventaire a montré que les maîtres d’ouvrage régionaux doivent faire face à une demande accrue en données sols. Le domaine agricole reste prépondérant mais celui de l’agri-environnement est en augmentation. Cependant les données sols restent sous-utilisées dans certains domaines tels que l’aménagement du territoire même si l’on y note une certaine progression. Les principaux utilisateurs des données sols restent les organismes de la profession agricole et les organismes de recherche et d’enseignement mais leurs parts sont en diminution au profit des administrations et des collectivités territoriales. Les études de plus en plus externes aux maîtres d’ouvrage I.G.C.S. montrent une plus grane demande d’accès direct aux données sols et une moindre utilisation de la modélisation. La très grane majorité des données sols utilisées sont à moyenne ou à petite échelle ce qui correspond aussi à la disponibilité des données. L’analyse a également porté sur les études ayant utilisé la base de données géographique des sols de France au millionième. Si cette base de données a été essentiellement utilisée pour des études trans-régionales ou nationales elle a également été utilisée dans des études régionales en raison de l’absence de données plus précises. Cela démontre donc le besoin d’avoir des données au 1/250 000 sur l’ensemble des régions françaises.
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