Quatre types de sols céréaliers du Nord-Ouest tunisien caractérisés d’une manière descriptive et analytique ont été suivis au cours de deux campagnes agricoles pour étudier l’évolution de l’humidité de leurs horizons superficiels. Comparée aux limites inférieure et supérieure de la réserve utile cette humidité reflète très nettement l’effet du climat et de la nature du matériau pédologique. Les sols du milieu bioclimatique subhumide évoluant sur un matériau d’origine marneuse gardent l’humidité sur un plus gran nombre de mois dans l’année. Ceux du milieu semi-aride sont moins argileux et à réserves utiles plus faibles qui n’atteignent presque jamais l’état de saturation des pores capillaires représenté dans cette étude par le point de gonflement maximum des agrégats primaires (WD). Le lien entre l’humidité et le rendement des cultures est évident. Plus les teneurs en eau sont élevées et la période d’humectation du sol est longue meilleur est le rendement. Les teneurs en eau des sols ont été corrélées à la capacité d’échange de cations (CEC) et à la densité apparente. Les résultats ont montré un lien entre point de flétrissement permanent (WB) et CEC pour les Vertisols et les sols à caractère vertique d’une part et entre capacité au champ (WD) et densité apparente pour les sols les moins argileux du milieu semi-aride d’autre part.
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