Les études de l’impact écotoxicologique du cuivre dans les sols viticoles reposent généralement sur l’effet de l’ajout d’une dose spécifique de cuivre (Cu). Cependant, les propriétés du sol et la dynamique de stockage du cuivre dans le sol doivent également être prises en compte pour déterminer à l’échelle du vignoble et de la région viticole les seuils d’écotoxicité à ne pas dépasser pour conserver une bonne qualité biologique du sol. Une utilisation de cuivre jusqu’à 28 kg/ha sur sept ans, soit 4 kg/ha/an en moyenne, conformément à la réglementation européenne actuelle, repousse globalement l’échéance de dépassement du seuil d’écotoxicité du cuivre impactant la biodiversité des sols. Toutefois, une amélioration de la qualité et de la durabilité de la production viticole en Europe passe par une utilisation locale adaptée et une évaluation de l’impact du cuivre plus spécifique, tenant également compte de la trajectoire de l’accumulation et de la disponibilité du cuivre dans le sol.
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