S’il est indispensable de maîtriser la qualité des sols, les connaissances sur son fonctionnement demeurent lacunaires, notamment parce que la composante biologique à l’origine de l’ensemble des processus de transformation de la matière organique reste à décrire. Dans cet essai, l’objectif est de montrer l’intérêt d’une approche multiparamétrique pour envisager d’utiliser les microorganismes comme indicateurs de l’état des sols. Des marqueurs cellulaire, moléculaires et membranaires des communautés microbiennes (bactéries et champignons) ont été proposées afin de déterminer les abondances de ces organismes sous différentes contraintes naturelles (incluant le climat, le cycle cultural…) et anthropiques (prairie / Grane culturale). La mesure de ces marqueurs structurels a été complétée par la mesure des activités enzymatiques dans l’objectif d’appréhender d’éventuels liens entre structure et fonction. Des analyses de la variance à plusieurs facteurs ont permis de quantifier l’impact des facteurs environnementaux étudiés sur les marqueurs mesurés. Couplé aux analyses des corrélations entre les différents marqueurs, ce travail permet de proposer des éléments de réflexion pour le choix d’indicateurs pertinents de l’état des sols.
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