La qualité des sols forestiers est abordée en identifiant les contraintes liées à leur spécificité d’une part et au traitement des forêts d’autre part. L’intensification de la sylviculture se traduit par une demande accrue à l’écosystème dans un contexte général d’essences frugales en apparence seulement de sols aux réserves limitées et de restitutions rarement pratiquées. Cet article passe en revue les contraintes physiques et chimiques liées aux aménagements sylvicoles. Les contraintes pour la biologie du sol ne sont pas abordées ici. La stratégie des aménagements doit donc éviter au maximum les dégradations dans un contexte socio-économique où la remédiation est difficile coûteuse et non souhaitée. La notion d’indicateur de la qualité des sols forestiers est abordée : elle passe nécessairement par un approfondissement des connaissances sur leur fonctionnement et leur dynamique. L’association des sites-ateliers de recherche où sont acquises ces données sur les mécanismes à partir desquelles s’élaborent des modèles à base mécaniste et les observatoires de type réseau. Renécofor et réseau européen doit conduire à la définition de critères opérationnels de qualité des sols. Il faut noter le caractère évolutif de cette notion en relation avec les fonctions à privilégier : ce domaine est actuellement en pleine redéfinition puisque la fonction de production n’est plus nécessairement prédominante.
Parce que l’AFES est une association, et ne peut agir que grâce au soutien de ses membres. Si vous appréciez ce que nous faisons, n'hésitez pas à faire un don ou à rejoindre le réseau de nos adhérent·es.