La présence de la plante affecte l’état structural du sol et sa résistance à l’érosion hydrique. L’objectif de ce travail était de déterminer l’influence de deux cultures (blé dur et féverole) sur la stabilité des agrégats d’un sol limono-argileux du Nord de la Tunisie en relation avec l’activité racinaire et microbienne dans le sol. Des essais en pots de végétation en conditions semi-contrôlées de serre ont été menés en 2008. Les suivis de la stabilité des agrégats vis-à-vis du test à l’eau, de la densité des racines, de la teneur e polysaccharides et de l’activité déshydrogénase ont été réalisés au cours des cycles culturaux et après la récolte des plantes. Les résultats ont montré une amélioration de la résistance des agrégats à l’éclatement pour les traitements cultivés par rapport au sol nu. Cette amélioration de la stabilité des agrégatsAndobservée à partir du 3e mois de la mise en culture, persiste 4 mois après la récolte des plantes. Cette stabilité de la structure pourrait être expliquée par la colonisation du sol par les racines qui contribuent dans la stabilité des agrégats par l’action mécanique des chevelus racinaires et aussi par leur stimulation des microorganismes du sol.
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