L’évolution du statut acido-basique de 35 sols agricoles du Nord de la France consécutive à des apports de carbonate de calcium a été étudiée. Les données utilisées proviennent d’essais réalisés en laboratoire et de mesures effectuées après une période d’incubation de deux mois. On montre que la détermination du carbone minéral solubilisé dans des extraits de sol en présence d’oxalate d’ammonium permet de détecter de faibles quantités de carbonate de calciumandinaccessibles aux méthodes de détermination volumétriques classiques à moins d’aménagements drastiques. Tant que la phase calcaire n’est pas en excès, l’augmentation du pH est reliée aux quantités de carbonate de calcium apportées par une relation qui pour être applicable à l’ensemble des sols examinés, ne fait intervenir que leurs seules teneurs en carbone organique selon : pH = pH0 + (10/[C]).[CaCO3]ajouté. Une autre relation est mise en évidence pour décrire les variations de la capacité d’échange cationique (CEC) en fonction de celles du pH. Elle conduit à un modèle proche de celui proposé précédemment pour estimer les quantités de carbonate de calcium nécessaires pour amener le pH des types de sols étudiés à une valeur donnée.
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