La pollution diffuse des nappes phréatiques par les nitrates d’origine agricole dépend des propriétés hydriques des sols. Les sols à faible réserve en eau cumulent une fréquente surfertilisation par les agriculteurs à cause de l’irrégularité des rendements et une lixiviation hivernale plus précoce et complète. Dans l’étude pour l’OGAF-environnement (Opération Groupée d’Aménagement Foncier) dans la région de Migennes (Yonne) nous avons cartographié la réserve en eau utile des sols (RU) dans un S.I.G. Mais ne disposant pas directement des valeurs de RU dans les deux études pédologiques déjà existantes sur la zone nous avons utilisé pour l’estimer des Fonctions de pédotransfert (FPT) basées sur des équations de régression (Gras Osty) ou sur les classes texturales (Station de l’Aisne Station de Rothamsted). Par comparaison avec les fourchettes indiquées dans l’une des études pédologiques les valeurs de R.U. obtenues sont globalement surestimées surtout avec la première méthode citée. Des valeurs issues de mesures pour un échantillon de sols montrent que le remaniement des échantillons conduit également à la surestimation de la R.U. Par contre l’estimation de la densité apparente utilisée pour passer de l’humidité massique à l’humidité volumique intervient peu dans cette estimation lorsque l’on considère la R.U. de l’ensemble du profil.
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