Les Processus d’érosion sont aussi vieux que le monde et les premiers vestiges de lutte antiérosive remontent à 7 000 ans. En effet très tôt, l’homme a été obligé de développer des stratégies empiriques de gestion des eaux et de la fertilité des sols pour faire face à la pression démographique. Plus récemment, pour répondre aux crises économiques et sociales traduisant de fortes pressions foncières, se sont développées des techniques d’extension de l’agriculture à des zones fragiles et des stratégies modernes de lutte antiérosive tournées essentiellement vers l’équipement d’une petite hydraulique rurale (RTmandCES, DRS) par les agents du pouvoir central. Par contre, la recherche scientifique n’a débuté qu’il y a un siècle et n’a pris un réel essor que depuis 1930 aux USA et 1954 en Àfrique. Une sorte de décalage a donc toujours existé entre les tentatives de lutte antiérosive et la recherche. Bien que depuis 60 ans, les mesures sur les facteurs de l’érosion aient été multipliéesAndon constate que les progrès de la connaissance n’ont pas toujours entraîné des bénéfices dans le domaine de la lutte antiérosive où le nombre d’échecs reste trop élevé. Les recherches se sont trop souvent limitées aux processus de dégradation sans accompagner les programmes de conservation des sols ni développer des moyens rentables de restauration de la productivité des sols, ce qui a contribué à entretenir ce décalage. Une nouvelle stratégie participative, la GCES, a été développée pour répondre positivement aux problèmes de gestion durable des eaux de surface, de la biomasse et de la fertilité des sols. Les premiers résultats obtenus en Algérie et en Equateur sont encourageants et laissent la place à tout un champ de recherche.
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