La synthèse de la littérature académique internationale a montré que la dose limite de cuivre de 4 kg/ha/an fixée par la Communauté Européenne ne semble pas avoir d’impact délétère sur la biodiversité des sols. Ce résultat doit être pris avec précaution au vu du faible nombre d’études (seulement 19) des nombreux biais qui les caractérisent (un seul apport d’une forte dose et mesures d’impact à court-terme) et de la faible diversité de sols étudiés. En effet la plupart de ces études s’intéresse à des sols à faible teneur en cuivre donc potentiellement moins vulnérables à un nouvel apport de cuivre. Ainsi bien que la dose de 4 kg/ha/an ne semble pas délétère pour la qualité biologique des sols pour certains vignobles à court-terme d’autres plus sensibles (fortes teneurs en cuivre pH matière organique) peuvent courir un risque imminent. Cela signifie qu’il est nécessaire pour évaluer les risques de prendre en compte les particularités locales et aussi d’intensifier les recherches à l’échelle globale pour des solutions alternatives au cuivre qui seraient aussi efficaces pour la lutte anti-Mildiou mais également durables pour les sols la biodiversité et nos terroirs.
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