Les sols sont des systèmes ouverts qui peuvent être considérés comme des réacteurs. La transformation y est la règle à l’inverse des strates qui fossilisent le passé et figent le temps. Dans les sols la compréhension des dynamiques temporelles nécessite donc des approches particulières qui prennent en compte la spécificité des phénomènes pédologiques et des archives naturelles qui en découlent. Nous rappelons quelques règles élémentaires qui permettent cette compréhension et les illustrons par des exemples de confusions relativement fréquentes dans le domaine des approches paléoenvironnementales et géoarchéologiques où la distinction entre phase de mise en place de matériaux et matériaux et différenciation pédologique n’est pas toujours clairement perçue.
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