Dans le Vakinankaratra (1 500 m d’altitude) en climat tropical d’altitude (1 300 mm 20 °C) pour optimiser la nutrition azotée du riz pluvial (RP) d’une succession culturale biennale Maïs + soja/riz pluvial (R4) à partir de l’offre en azote du sol ferrallitique humifère à caractère , ique d’, ranomanelatra notre étude a établi le bilan entrées-sorties d’azote pour 2 situations se différenciant par les modes de gestion de sol (semis direct sous couverture végétale SCV et labour LAB) et de leur âge (4 et 12 ans). L’azote fourni par les résidus et celui minéralisé dans les horizons humifères du sol représentent les entrées. La consommation en azote de la plante et les pertes de tous ordres constituent quant à elles les sorties. Les résultats ont mis en évidence que les parcelles en SCV plus âgé ont minéralisé plus d’azote que celles en SCV plus jeune alors que l’azote minéralisé sur parcelles labourées de différents âges ne diffère pas significativement. En outre quels que soient les modes de gestion du sol et leur âge en toute période les horizons de surface du profil cultural du RP de la succession culturale présentent une offre moindre en azote minéral que ceux de profondeur. Cette concentration en profondeur de l’azote est imputable aux caractéristiques spécifiques de ce type de sol. EN labour comme en SCV le bilan entrées-sortie d’azote n’est pas profitable à la plante cultivée. La quantité d’azote consommée par la plante est faible malgré celle disponible dans le sol. Un autre facteur pourrait donc limiter l’absorption d’azote. Les pertes de N par lixiviation sont donc importantes en plus de l’azote fortement retenu par le sol à capacité d’échange anionique élevée. L’introduction de plantes de couverture à fort pouvoir d’enracinement valoriserait mieux l’azote mis à disposition par le système.
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