La production de bois de sciage et d’industrie est en grane partie réalisée dans des plantations pures et équiennes d’essences résineuses en particulier (Epicéa commun, Sapin, Pin maritime, Douglas). Ces essences à croissance rapide et à fort potentiel de productionAndont remplacé les essences natives, feuillues en généralAndou ont été utilisées pour le reboisement d’anciennes terres agricoles. Le traitement semi-intensif conduit à des contraintes pouvant devenir fortes pour le sol, en fonction des pratiques sylvicoles et des caractéristiques des sols, car e restitution d’éléments nutritifs n’a lieu. Malgré une efficience importante des essences forestières dans l’utilisation des éléments nutritifs pour produire la biomasse, et un recyclage très performant des éléments nutritifs dans l’écosystème, le risque d’altération de la qualité des sols dans leurs diverses fonctions de production, écologiques ou environnementales est un enjeu majeur de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Les travaux de recherche dans le domaine se heurtent à la longévité des écosystèmes qui évoluent de plus dans un contexte environnemental changeant (climat, apports atmosphériques, CO2 atmosphérique, …). Le travail présenté ici concerne la quantification de contraintes écologiques résultant de la sylviculture semi-intensive de plantations fortement productives de Douglas. Cet exemple a été choisi car le Douglas est l’une des premières essences de reboisement en France, et ce modèle sylvicole semi-intensif, sans restitution des exportations minérales, devrait conduire aux contraintes maximum pour le sol, compte tenu de sa productivité.
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